My dear compatriots, my dear friends, Marine Le Pen is at the port of power and I hear the sounds of her boots. That's enough! Immigration will be the central issue of the upcoming elections. I know I love Africans, but stay home, because the weather is nice, and I'm not racist. I assure you, I love Africans, I love their skin color, their muscles, their scents, but too much is too much. I would also say to King Pride in Yaoundé, to ALG, to Côus. Well, dear French counterpart, hello, Mr. President. Hello, I listened to you very carefully. Um, when will there be a Pride war in Yaoundé? I heard that completely, oh my! No, I reply that never, not even in 1000 years, we do not want your damage in our African streets. That's how it is, we do not want it. You talk about progress, but no, for us, it stops there.
That's how I will respond to your immigration stories. You have Marine Le Pen who has built her success on the rejection of African immigration. We are coming, tell them, the great replacement will take place. The problem is us, we make the children, while you, you have deviant sexual practices, you do not reproduce. Me, I have 22 children, well, that's way too many, yeah! No, I can still have more and have 40, it's... what, what's your problem? What are you going to call me? Listen, I think you have talked enough, Mr. President. What you say is pure lies, and besides, you are a homophobe. Homophobe? Yes, it's true, I'm even homophoric, I cut that, I grill it. I eat, that's how I am, but. It's cruel, yes, because life is cruel. You go out in the bush in the morning, you do not know how you will get back, what... but what are you talking about? You talk to me about stock market and jungle. We are here to work, peace, Mr. President, peace here. You talk to me about peace, you are one of the world's largest arms manufacturers. Stop making fun of the world. We in Cameroon, we do not make weapons, not even pygmy blowpipes. There, I took it out, it's dangerous, but it's better.
Listen, you know it's true that we sell weapons and also good medicines. A bullet in the head, a paracetamol, it's effective. If you make, the little blue pill, there, that's good, that's the IV fat, yes, oh, I have that, a national pride, viag, huh? Or I eat that in large quantities, I can eat a box in the evening. But, but if I take the C, you know? No, do you eat it too, huh? No, I don't take that, it's Brigitte who takes it, we might... Cut, I don't know if we might have problems with this line, ah well, do you think we'll have problems? Well, I'm on a curfew, I can't afford a lot of things. We might have to remove this part of the show, yeah, well, come see our show, huh? Oh, and me, I'm Maghrebi and Muslim, they're even worse. Oh, on top of that, with the RM coming from G, oh, then I am, I'm not well, no, well, you're not well, but hey, considering that I am completely, I'm on an electronic bracelet, but well, in the show, come see us, because we're going to... we're going to go, there, we, we're going to hide, it's the end.
Mes chers compatriotes, mes chers amis, Marine Le Pen est au port du pouvoir et j'entends les bruits de ses bottes. Ça suffit ! L'immigration sera l'enjeu central des prochaines élections. Je sais que j'aime les Africains, mais restez chez vous, car il fait beau, et je ne suis pas raciste. Je vous assure, j'aime les Africains, j'aime leur couleur de peau, leurs muscles, leurs odeurs, mais trop, c'est trop. Je dirais aussi à King Pride à Yaoundé, à ALG, à Côus. Bon, cher homologue français, bonjour, monsieur le Président. Bonjour, je vous ai écouté avec beaucoup d'attention. Euh, à quand une guerre Pride à Yaoundé ? J'ai entendu ça tout à fait, oh là là ! Non, je réponds que jamais, même dans 1000 ans, nous ne voulons pas de vos dégâts dans nos rues africaines. C'est comme ça, on ne veut pas. Vous parlez de progrès, mais non, pour nous, ça s'arrête là.
Voilà comment je vais répondre à vos histoires d'immigration. Vous avez Marine Le Pen qui a construit son succès sur le rejet de l'immigration africaine. Nous arrivons, dites-li, le grand remplacement va se mettre en place. Le problème, c'est nous, nous faisons les enfants, alors que vous, vous avez les pratiques sexuelles déviantes, vous ne vous reproduisez pas. Moi, j'ai 22 enfants, hein, c'est beaucoup trop, ouais ! Non, je peux encore faire plus et faire 40, c'est... c'est quoi, quel est votre problème ? Vous allez me traiter de quoi ? Écoutez, je pense que vous avez assez parlé, monsieur le Président. Ce que vous dites, c'est du pur mensonge, et en plus, vous êtes un homophobe. Homophobe ? Oui, c'est vrai, je suis même homophore, je découpe ça, je fais griller
Je mange, c'est comme ça que moi, je suis, mais. C'est cruel, oui, parce que la vie est cruelle. Tu sors le matin en brousse, tu ne sais pas comment tu vas rentrer, qu'est-ce que... mais qu'est-ce que vous me racontez ? Vous me parlez de bourse et de jungle. Nous sommes ici pour travailler, la paix, monsieur Président, la paix ici. Vous me parlez de paix, vous êtes l'un des plus grands fabricants d'armes du monde. Arrêtez de vous moquer du monde. Nous au Cameroun, on ne fabrique pas d'armes, même les sarbacanes de pigmés. Là, j'ai retiré, c'est dangereux, mais tant mieux.
Écoutez, vous savez que bon, c'est vrai que nous vendons des armes et aussi des bons médicaments. Une A dans la tête, un doliprane, c'est efficace. Si vous vous fabriquez, la petite pastille bleue, là, ça, ça c'est bon, ça c'est le VI gras, oui, oh, j'ai ça une fierté nationale, viag, hein ? Ou je mange ça en grande quantité, je peux manger une boîte dans la soirée. Mais, mais, si je prend le C, vous savez ? Non, tu manges ça toi aussi, hein ? Non, je prends pas ça, moi, c'est Brigitte qui en prend, on va peut-être...
Couper, je ne sais pas si on risque d'avoir des problèmes avec cette réplique, ah bon, tu penses qu'on en a des problèmes ? Bah, moi, je suis sous bracelet, je ne peux pas me permettre tout un tas de choses. Faudra peut-être retirer cette partie du spectacle, ouais, enfin, bon, venez voir notre spectacle, hein ? Ah, puis, moi, je suis magré et puis musulmans, sont encore pires. Oh, en plus de ça, avec le RM qui vient de G, oh, là, on est moi, je suis pas bien, là non, bah toi, tu es pas bien, mais bon, sachant que moi, je suis carrément, je suis sous le bracelet électronique, mais enfin, bon, dans le spectacle, venez nous voir, parce qu'on va...
on va y aller, là, on, on va se cacher, c'est la fin
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